Marie-Berthe Ranwet vous présente son nouveau livre “Stop à l’ingratitude des enfants, conjoints, amis… et à la nôtre”. Disponible fin mai 2016, il est vendu au prix de 18€50, frais de port gratuit pour la France métropolitaine et la Belgique. Plus d’infos ICI ou en écrivant à marieberthe.ranwet(a)yahoo.fr
Avez-vous déjà été confronté à un enfant, un adolescent ou même un adulte qui est convaincu que tout lui est dû et qui se rebelle sans cesse sur tout ce qu’il n’a pas et ne pourra pas avoir ?
Côtoyez-vous des personnes qui se croient sans cesse lésées ou qui se posent en victimes des autres, de la vie, des circonstances, d’une maladie ou d’un mal-être, d’un traumatisme passé, d’une éducation incomplète, de parents toxiques… ?
Avez-vous déjà remarqué à quel point certains sont doués pour vous inciter à leur apporter spontanément protection, nourriture, affection, réconfort… ?
Vous êtes-vous déjà entendu dire après des mois ou des années de sacrifice et de dévouement à un enfant, un parent ou un conjoint : « Je ne t’ai rien demandé, ce que tu as fait, c’est parce que tu l’as bien voulu. J’aurais pu me débrouiller seul ! »
Si vous avez déjà vécu de telles expériences, vous savez ce que c’est que l’ingratitude et le manque de reconnaissance…et la souffrance générée !
Accusé d’ingratitude, à tort ou à raison?
Vous vous êtes peut-être aussi un jour retrouvé dans la situation d’être accusé d’ingratitude en ayant l’impression d’avoir fait le maximum pour l’autre. Parfois dans les relations familiales, amicales ou professionnelles, chacun a le sentiment de faire de son mieux pour satisfaire l’autre sans y parvenir. Il y a en effet des milieux dans lesquels c’est vraiment difficile de trouver sa place!
Tous, nous sommes régulièrement confrontés à ce sentiment d’ingratitude. Tantôt, nous le ressentons nous-mêmes, tantôt ce sont les autres qui le ressentent face à nous.
Je reçois régulièrement en consultation des personnes qui demandent de l’aide pour ne plus souffrir de l’ingratitude, de l’indifférence. La plupart d’entre elles sont convaincues que c’est elles qui ont un problème ! Elles cherchent donc à guérir ce besoin de faire plaisir, d’aider, de se rendre utile ! J’en reçois d’autres qui me sont envoyées pour soigner leur ingratitude, notamment les adolescents. Enfin, je reçois également des enfants de 7 à 77 ans épuisés par les demandes sans fin de leurs parents et blessés par leur manque de reconnaissance.
L’ingratitude vous blesse ?
Livres, magazines, reportages télévisés et psys de différentes tendances encouragent la croyance que votre souffrance face à l’ingratitude, c’est votre problème, qu’il faut vous soigner ! De nombreux psychologues – mais aussi les amis à qui vous vous confiez vous invitent même souvent à chercher dans votre passé les raisons pour lesquelles vous attirez des personnes ingrates à votre égard.
« Pourquoi avoir tant donné dans cette relation ? N’as-tu pas besoin de les rendre dépendants de toi pour t’assurer de ne pas être abandonnée ? N’est-ce pas la peur de l’abandon qui te pousse à t’occuper plus de tes proches que de tes propres rêves ? Qu’est-ce qui s’est passé dans ton enfance pour que cette souffrance soit si vite réveillée en toi ? Quelles étaient les attentes de tes parents à ton égard ? Qu’aurais-tu pu devenir si tu ne t’étais pas acharnée à leur faire plaisir et à répondre à leurs demandes ? » Ce sont les questions « tarte à la crème » auxquelles Anne a été confrontée plus d’une fois en formation et en thérapie.
Personnellement, je ne suis pas d’accord avec cette manière d’accompagner les personnes en souffrance. Elle brise des vies !
Le sentiment d’ingratitude, le besoin de reconnaissance et la peur de l’abandon sont non seulement normaux mais sains. Ils ont une fonction à remplir ici et maintenant, dans nos vies personnelles, affectives et sociales. C’est en les reconnaissant, en les acceptant et en nous engageant dans des actions qui en tiennent compte que nous pourrons développer le respect de nous-mêmes et des autres et ainsi vivre des relations plus harmonieuses.
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